Manifestation du 21 novembre 2020
Manifestation du 29 novembre 2020
Le Conseil constitutionnel a neutralisé la disposition la plus controversée de la loi, l’article 24, devenu article 52 à la faveur d’une réécriture superficielle par le Sénat. L’institution de la rue Montpensier démontre bien qu’avec cet article, « la provocation à l’identification d’agents ayant participé à une opération, sans d’ailleurs que soit définie cette notion d’opération », autrement dit toute diffusion d’images ou d’écrits concernant un membre des forces de l’ordre serait devenue illégale, ce qui justifie le bien-fondé des mobilisations des 21 et 29 novembre 2020. Après L’Affaire du Siècle, ce nouvel épilogue de nos mobilisations passées montre que nos mobilisations sont efficaces.
Sans liberté d’expression, sans une démocratie vivante, nous ne parviendrons pas à relever les défis systémiques qui se dressent devant nous. Pour le moment, les institutions de la République et la Justice tiennent bon face aux partisans d’un autoritarisme sans issue. Récemment, ce sont [les droits fondamentaux des générations futures qui ont été reconnus par la Cour de justice de Karlsruhehttps://www.politis.fr/articles/2021/05/lallemagne-reconnait-les-droits-fondamentaux-des-generations-futures-43199/], ce qui a conduit le gouvernement allemand à augmenter son niveau d’exigence en termes de décarbonation de son économie et ouvre des perspectives nouvelles de recours juridique face à l’inaction écologique et climatique.
L’expression démocratique, la liberté de manifester, l’unité et la solidarité de la société civile sont essentiels pour la sauvegarde de nos libertés, celles des générations actuelles comme des générations futures. Elles sont indispensables pour conduire la transition écologique qui nous attend, dans la justice et dans la paix. Restons mobilisés !