Bilan de la marche du 9 mai

, par Michel Cucchi

EPLC - Pacte pour la transition, rencontre Bilan après la marche du 9 mai 2021
Présents : Michel Cucchi, Blandine Ducatel, Mathis Fidaire, Bertrand Guillot, Annie Rauwel
Rédacteur : Michel Cucchi

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  • Ordre du jour

Bilan de la marche
Comment mieux se coordonner
Information sur la primaire populaire

  • Bilan de la marche

Nous avons eu autant d’affluence que le 28 mars, même si l’évènement a bien moins marché que le précédent : il y a une base de manifestants présents « quoi qu’il arrive », autour de 1500 à 2000 personnes. La sono a bien marché tout au long de la manifestation. Il manquait de l’ambiance car la musique amplifiée n’était pas permise, et donc il y avait des temps morts ( ce qui n’est pas de notre faute mais vivement que cet arrêté préfectoral soit retiré).
Les prises de paroles ont été intéressantes et pas trop longues (un message de Mathis, une prise de parole de Christopher, un message sanitaire, quelques informations pratiques de base). La guérite des associations a rempli son office.
A Lille comme ailleurs, les slogans de la marche manifestaient une indignation mais ne dénonçaient pas les projets actuels tels que Tropicalia, les poulaillers industriels, les entrepôts, etc. et contre lesquels il faut lutter. Voir l’article de Jade Lindgaard dans Médiapart le 10 mai 2021 : Climat, où est passée la colère.

Comme nous l’attendions, une grosse base politique était présente - campagne régionales oblige - et ont eu un fort écho médiatique (France 3 région n’a interviewé que K. Delli, et A. Quatenens.) Il fallait s’y attendre mais peut être mettre un peu plus de pression sur la presse pour faire passer le message que l’initiative est avant tout citoyenne.

Avec le covid, la proximité des examens pour les jeunes, et une certaine lassitude chez les militants après tant de marches climat, l’exercice était difficile. Il faudra travailler autrement à l’avenir pour gérer une affluence plus grande, qui reste un objectif atteignable pour ce qui reste une démonstration de mobilisation populaire et une source de légitimité. Par rapport aux marches précédentes, nous avons perdu quelques réflexes :
 inviter systématiquement les quelques associations habituellement présentes sur ce type de manifestation : Alternatiba-ANV-COP21-Amis de la Terre, Greenpeace, XR, France Nature Environnement, Ligue des Droits de l’Homme, syndicats, etc. Ces associations nous donnent une base légitime pour permettre à la MRES ou à la Bourse du travail de prendre une part plus active à l’organisation concrète de la manifestation.
 faire le travail en amont : tracts physiques sur des lieux passants, affiches physiques, etc.
 alerter la presse, désigner un contact presse, rédiger à l’avance un communiqué qui puisse être repris par les médias (ce qui évite de laisser récupérer la manifestation par les appareils politiques en campagne), en ayant le souci de s’adresser à la population générale, et de proposer une perspective aux luttes, et non seulement de manifester une indignation.
Le principe de la guérite avec les informations des associations est à renouveler, cela permet de donner des informations pratiques, et de mettre plus généralement d’aider les manifestants à passer de la manifestation à l’engagement.
Il faudra enfin dessiner le parcours, le faire figurer sur un site, sur les réseaux sociaux ou au point de départ de la manifestation, car l’expérience a montré qu’il y a toujours des retardataires qui veulent rejoindre le cortège mais ils ne savent pas où il se trouve.

  • Comment mieux se coordonner à l’avenir ?

Le caractère artisanal de la manifestation du 9 mai découle aussi de l’absence d’un travail de fond des militants du climat, de l’écologie et de la solidarité. La coordination régionale d’Ensemble pour le climat ne se réunit plus depuis la finde l’année 2019. Comment nous remettre à un travail de fond ? Quelques pistes ont été énoncées, où la MRES pourrait jouer un rôle positif :
 mettre un maximum d’acteurs autour d’une vraie table
 prendre l’habitude de réunions de concertation régulières (une fois par mois ou par trimestre) en temps ordinaire
 se mettre d’accord pour communiquer dans ce cadre avec des outils simples et partagés (éviter la multiplication des plateformes confidentielles) : le mail, les textos (pour les vieux !), et peut-être une messagerie (mais pas Discord, que les plus de 30 ou 40 ans ne parviennent pas à maîtriser). Michel précise que des listes de diffusion d’EPLC sont toujours mobilisables, si elles trouvent un administrateur.

Concrètement, Mathis contacte Joëlle, Blandine contacte Jordan, et les deux organisent une rencontre physique où pourrraient être également présents : Bertrand, Annie, Michel, Xavier (Galand), Nathalie (Delabre), et ceux qui veulent participer. Choix d’une date par framadate.

  • Informations diverses

 Information sur la primaire populaire
Après la marche du 9 mai, #MaintenantOuJamais, un collectif auquel participe Climates (Mathis) et les Sentinelles, propose d’investir dès à présent les élections présidentielles pour qu’un candidat porteur des propositions que nous défendons soit présent au second tour. Le choix de ce candidat se fera à l’automne par jugement majoritaire. Plus d’information sur cette page du site Pacte-hdf (non accessible sur le site public car le sujet est toujours en débat en interne)
Mathis nous explique 4 échelles d’engagement possibles :
1. relayer l’initiative démocratique ( niveau faible d’engagement politique )
2. Faire partie du conseil d’orientation de manière non publique
3. Faire partie publiquement du conseil d’orientation
4. Porter lisiblement le projet.

 Webinaire "Notre assiette peut-elle changer le monde ?", le 18 mai, organisé dans le cadre de la quinzaine du commerce équitable.

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